Notre temps à Austin tirait à sa fin.
Des semaines à faire des boîtes, à donner, à vendre.
Déménager, c'est un grand dérangement.
Et même si sur les photos, tout le monde semble heureux, la fatigue aura tôt fait de mettre à dure épreuve notre jovialité.
Mais bon, on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs.
Ce qui nous attendait en chemin ne sera pas toujours une sinécure.
Je pense très sincèrement que la présence de nos filles a facilité le voyage.
Je le répète, ce n'était pas une course, elles nous l'ont rappelé souvent, dans leurs mots et langage corporel.
On se redécouvre, on puise des énergies insoupçonnées.
On croit bien se connaître, c'est si faux.
Mais ce que je puis affirmer, c'est que nous formons une équipe, nous sommes une famille et malgré tous les écueils, une famille unie.
Mes filles sont ma joie de vivre.
Comme un refrain, une chanson qu'on se répète sans cesse dans sa tête.
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